Dominique Simon (Cepi), de l’éducation spécialisée à la peinture industrielle

 

La peinture industrielle va bientôt conduire Dominique Simon (44 ans) aux États-Unis. Plus exactement à Washington, la capitale fédérale. Le patron de Cepi n’en tire aucune gloire. Cette étape illustre la vie de l’artisan finistérien installé à Briec, près de Quimper, dans le Finistère.

Issu d’une famille de neuf enfants, il débute sa vie professionnelle en devenant éducateur spécialisé. Un accident va changer le cours de sa vie. Il donne un coup de main au carrossier chargé de la réparation de sa voiture. C’est ainsi qu’il découvre le métier qui devient sa passion. Il change de voie et crée son entreprise de carrosserie automobile.

Son savoir-faire de carrossier va lui ouvrir une autre porte. Dominique Simon intervient un jour dans un laboratoire pharmaceutique pour réparer un mur constitué de panneaux sandwich. Cette technique se rapproche de la carrosserie automobile.

Le panneau comprend un isolant enfermé entre deux parois métalliques. Les chocs abîment ces structures souvent utilisées dans les milieux propres : laboratoires pharmaceutiques et usines agroalimentaires notamment. Il faut intervenir rapidement, être à l’écoute de clients exigeants. Mais quand on a fait ses preuves, les portes s’ouvrent. « Le développement de l’entreprise s’est fait par le bouche à oreille. »

Avec ses 21 salariés, Dominique Simon parcourt la France et une partie de l’Europe. La participation à un salon a mis en évidence un marché possible aux États-Unis : Dominique a décidé d’y aller. Il arrive avec un atout majeur : une peinture spéciale, brevetée par Cepi, qui résiste aux produits décontaminants.

Ouest-France

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